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Location Saint Gildas de Rhuys
3 novembre 2011

Les îles Morbihanaise

Ile de Houat

Longue et étroite, Houat dresse ses hautes falaises granitiques dans le prolongement de la presqu’île de Quiberon avec laquelle, jadis, elle ne faisait qu’un. De coquettes maisons blanches et fleuries bordent les ruelles du village, regroupé à l’aplomb du port de Saint-Gildas qui abrite une trentaine de bateaux de pêche aux couleurs éclatantes. Sur les terre-pleins animés s’empilent les casiers en murailles bleues et noires.

Ici bat le cœur de l’île, dont la pêche artisanale constitue encore la principale activité économique. Partout ailleurs règne la nature. Longée par un sentier pédestre, très découpée, la côte est d’une beauté à vous couper le souffle. L’asperge sauvage perce le sable des dunes, un lys odorant y fleurit, espèce protégée que l’on ne trouve qu’ici, et sur les sables de l’Algarve... De petits chemins de sable sillonnent la lande, que parfument au printemps ajoncs et jacinthes.

 

Ile de Hoëdic

Moins svelte que Houat, sa petite soeur Hoëdic s’éloigne du continent. On la découvre par le port de l’Argol qui abrite toujours une demi-douzaine de bateaux de pêche auxquels viennent s’ajouter bon nombre de plaisanciers. Moins de 120 habitants se partagent un petit village qui s’abrite au coeur des dunes.

Les enfants de l’île, eux, se réunissent dans une minuscule école primaire dont la cour de récréation n’a d’autres limites que la mer. Ici, tout le monde se connaît, du doyen au dernier né. Les visiteurs sont tous du même avis : l’accueil est chaleureux et spontané.

Symbole imposant de la placidité de l’île, le vieux fort édifié au milieu du XIXe siècle pour la défense des côtes, ne reçut jamais la moindre garnison. Le monde évoluant plus vite que les murs ne s’élevaient, on dut constater son inutilité dès la dernière pierre posée. Les dunes protégées gardent sauvagement une flore rare et odorante. On ne peut s’approprier Hoëdic, mais on a envie de s’y attarder.

 

Belle-Ile-en-Mer

 

Le nom est chargé de promesses et l’île les tient toutes. C’est la plus vaste des îles du Ponant, et l’une des plus hautes puisqu’elle s’élève à 71 m au dessus de la mer. Toute en contrastes, Belle-Ile offre une vraie palette de paysages : ports naturels et rias profondes, criques encaissées baignées d’eau turquoise, vastes plages de sable fin et doré, falaises déchiquetées percées de grottes marines... À l’intérieur, petits villages aux maisons blanches et basses, vallons boisés fleurant bon la menthe...

Quatre communes se partagent ce territoire de rêve que l’on n’a jamais fini de découvrir :

  • Le Palais, la "capitale" veillée par son impressionnante Citadelle ;
  • Sauzon, adorable petit port tout en pastels ;
  • Bangor et son haut phare de Goulphar qui domine toute la côte sauvage ;
  • Locmaria enfin, la plus nature, dont le bourg se serre autour d’une petite église chargée de légendes.

Tout au long de l’année, expositions, concerts, spectacles et festivals animent les communes de Belle-Île.

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